Les selles ont toujours représenté un indicateur assez fiable de l’état de santé d’un individu. Aussi, apercevoir du sang dans les matières fécales lorsque vous allez aux toilettes doit vous inquiéter, encore plus avec d’autres symptômes. Il y a par exemple le mal de dos en plus du sang. Qu’est-ce qui peut justifier l’apparition de ces deux symptômes ? Focus !
Les connexions entre le sang dans les selles et le mal de dos
Pour la plupart des spécialistes de la santé, la présence de sang dans les selles accompagnée d’un mal de dos peut annoncer le cancer du côlon. De fait, il s’agit même de la deuxième cause de décès par cancer en France. La maladie se développe à partir de cellules glandulaires qui tapissent les parois du colon.
Le cancer colorectal se manifeste par des symptômes comme les douleurs dorsales ou abdominales persistantes. Il provoque aussi des troubles digestifs, notamment une tension au niveau du rectum et la constipation.
Le sang qui apparaît dans les selles peut être rouge vif, noir ou foncé. Ce sang n’est pas toujours visible à l’œil nu. C’est la raison pour laquelle les spécialistes préconisent parfois un dépistage et une analyse des matières fécales.
Les hémorroïdes, les fissures au niveau de l’anus et une maladie inflammatoire chronique sont aussi de potentielles causes du sang dans les selles. La différence avec le cancer de côlon est que celles-ci n’entraînent pas un mal de dos dans la colonne vertébrale.
Quand faut-il s’inquiéter et consulter un médecin ?
Le cancer colorectal peut rapidement évoluer et provoquer une dégradation de l’état de santé global de l’individu. Certes, percevoir du sang dans ses selles ne permet pas d’emblée de déterminer si la cause est grave ou bénigne. Néanmoins, il faut s’inquiéter lorsque le saignement est suivi d’une douleur dorsale ou dans la région abdominale.
Il en est de même s’il dure plusieurs jours. Dans ces conditions, vous devez absolument consulter un médecin pour obtenir un avis éclairé. Celui-ci fera des tests pour connaître l’origine de ces symptômes et juger de leur sévérité. Il est conseillé de prendre rendez-vous avec un gastro-entérologue, un proctologue ou un chirurgien du côlon.
Quel traitement contre le cancer du côlon ?
Le traitement contre le cancer du côlon varie essentiellement en fonction du diagnostic du spécialiste sollicité. Le médecin devra également prendre en compte d’autres facteurs tels que :
- Le stade de la maladie ;
- L’âge et l’état de santé global ;
- Les antécédents médicamenteux.
Pour stopper les saignements, le médecin peut proposer une chirurgie qui est souvent l’option de prise en charge de premier choix. La chimiothérapie et la radiothérapie sont également de meilleures astuces de traitement du cancer du côlon, en particulier s’il s’est propagé à d’autres organes.
Dans certains cas, les médecins prescrivent des médicaments pour prévenir et traiter les symptômes et les complications engendrées par la maladie. Ils aident à soulager les douleurs et à bloquer la constitution de nouveaux vaisseaux nourrissant la tumeur. Le professionnel de santé vous informe et discute de chaque option avec vous pour choisir ensemble la plus adaptée à votre situation.
Le sang dans les selles et le mal de dos sont quelques-uns des signes annonciateurs du cancer du côlon. Un dépistage précoce réduit les risques de complications et permet de maximiser les chances de prise en charge.
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