Le cancer des intestins est assez fréquent. Chaque année, des milliers de patients sont diagnostiqués à un stade avancé, souvent parce qu’ils n’ont pas reconnu les signes avant-coureurs. Une détection précoce améliore les chances de traitement et de survie. Vous devez donc connaître certains symptômes pour découvrir la présence d’une tumeur au colon ou au rectum.
Les symptômes digestifs
Le cancer colorectal commence souvent de manière discrète. Les symptômes initiaux peuvent être confondus avec ceux de troubles digestifs bénins. Certains changements doivent quand même alerter. Parmi les signes les plus courants, vous avez une variation du transit intestinal. Cela peut se manifester par une constipation inhabituelle, une diarrhée ou un mélange des deux.
La présence de sang dans les selles, rouge ou plus foncé, est également un symptôme préoccupant. Même si ce signe peut avoir d’autres causes (hémorroïdes, fissures anales), consultez rapidement un médecin pour en identifier l’origine. Certaines douleurs abdominales persistantes ou localisées sur le côté gauche du ventre peuvent aussi signaler la présence d’un cancer au niveau du colon. Si vous avez des douleurs inexpliquées après les repas ou accompagnées de ballonnements, ne les négligez pas.

Les signes généraux et révélateurs
Le cancer ne se limite pas à des symptômes digestifs. Certains signes généraux peuvent aussi révéler une atteinte plus sérieuse. L’un des plus fréquents est un amincissement involontaire, sans modification de votre alimentation ou de votre mode de vie.
Une fatigue persistante ainsi qu’un essoufflement à l’effort peuvent aussi être liés à une anémie causée par des saignements internes lents. Ce symptôme passe souvent inaperçu, mais il mérite une attention particulière. Par ailleurs, des nausées, une sensation de satiété rapide ou encore une baisse de l’appétit peuvent être le signe d’une occlusion partielle du colon due à une tumeur.
Les facteurs de risque à surveiller de près
Certains facteurs augmentent considérablement le risque d’avoir un cancer colorectal. Les seniors de plus de 50 ans sont par exemple plus exposés à ce type de maladie. Toutefois, de plus en plus de jeunes patients sont diagnostiqués. D’autres facteurs à ne pas négliger sont par exemple :
- les antécédents familiaux de cancers digestifs,
- la présence de polypes dans le colon,
- une maladie inflammatoire de l’intestin, etc.
Votre alimentation joue également un rôle. Une consommation excessive de viandes rouges ou transformées, associée à une faible quantité de fibres, peut favoriser le développement de cellules anormales. L’absence d’activités physiques, le tabagisme et l’alcool sont aussi des facteurs de risque.
L’importance du dépistage
Un dépistage précoce permet une détection à un stade peu avancé. En France, un test immunologique gratuit est recommandé tous les 2 ans aux personnes âgées de 50 à 74 ans. Il consiste à rechercher le sang non visible dans les matières fécales.
Si le résultat est positif, une coloscopie est conseillée pour explorer le colon et le rectum et éventuellement retirer des polypes avant qu’ils deviennent cancéreux. Cet examen peut sauver des vies en identifiant vite des anomalies. Si vous avez des symptômes ou des facteurs de risque, n’attendez pas l’âge du dépistage systématique. Dites-le à votre professionnel de la santé pour un examen adapté.
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Laetitia Moreau est spécialisée en lifestyle et bien-être. Curieuse et passionnée, elle écrit sur des sujets qui allient équilibre de vie, santé mentale et astuces pratiques.