Accueil Santé Ganglion au cou et cancer de la thyroïde : les symptômes à ne jamais ignorer

Ganglion au cou et cancer de la thyroïde : les symptômes à ne jamais ignorer

par Laetitia Moreau
Publié le : Mis à jour le : 0 Commentaire

Un ganglion qui apparaît au niveau du cou peut facilement inquiéter. Dans certains cas, il s’agit d’une simple réaction du système immunitaire. Mais parfois, ce signe anodin peut cacher une maladie thyroïdienne, voire un cancer thyroïdien. Un diagnostic précoce augmente les chances de traitement efficace. C’est pour cette raison que vous devez connaître les symptômes à ne jamais ignorer.

Les ganglions dans le cou : un signal d’alerte à prendre au sérieux

Les ganglions lymphatiques sont de petits organes du système immunitaire. Lorsqu’ils gonflent, ils traduisent une réaction du corps à une infection ou à une inflammation. Cependant, si un ganglion reste longtemps enflé ou s’accompagne d’autres symptômes comme une douleur persistante, une perte de poids inexpliquée ou une modification de la peau, consultez un médecin. Dans le cas des cancers thyroïdiens, un gonflement des ganglions peut être le premier signe visible de la maladie.

Quels sont les symptômes du cancer de la thyroïde ?

Le cancer de la thyroïde peut rester longtemps silencieux. C’est pour cette raison qu’il est souvent découvert par hasard, au cours d’un examen médical ou d’une échographie du cou. Toutefois, certains symptômes doivent vous alerter :

  • une masse ou un nodule palpable dans le cou,
  • une douleur à la gorge ou dans l’oreille,
  • une voix enrouée ou des difficultés à parler,
  • des troubles de la déglutition ou de la respiration,
  • une sensation de pression au niveau du cou,
  • une perte de poids rapide et inexpliquée,
  • l’apparition de ganglions durs et indolores dans le cou, etc.

Ces signes ne signifient pas toujours qu’il s’agit d’un carcinome thyroïdien, mais ils doivent inciter à faire des examens dans les plus brefs délais.

Un nodule thyroïdien est bénin ou malin ?

Un nodule est une petite masse qui se forme dans la thyroïde. La plupart sont bénins et ne demandent qu’un simple suivi. Toutefois, certains peuvent contenir des cellules cancéreuses.

Pour différencier un nodule bénin d’une tumeur maligne, votre médecin vous prescrira une série d’examens. Vous pouvez être appelé à faire une échographie, une prise de sang pour doser les hormones thyroïdiennes, voire une biopsie à l’aiguille fine. Le dépistage précoce permet de déterminer le type de cancer et son stade pour adapter le traitement.

Le rôle du diagnostic et du suivi médical

Face à un signe inhabituel dans le cou, une seule attitude est conseillée : consulter un professionnel de la santé. Le diagnostic repose sur plusieurs outils d’imagerie et d’analyse. L’échographie thyroïdienne permet d’observer les nodules, leur taille, leur forme et leur vascularisation. Un examen sanguin évalue le fonctionnement de la glande thyroïdienne.

Selon les résultats, un oncologue pourra proposer un traitement (chirurgie, radiothérapie, iode radioactif, hormones, etc.). Plus le cancer est détecté tôt, meilleures sont les chances de guérison.

Quels sont les facteurs de risque à surveiller ?

Plusieurs facteurs peuvent augmenter le risque de développer un cancer de la thyroïde :

  • une exposition antérieure à des radiations (notamment au niveau du cou),
  • des antécédents familiaux de maladies thyroïdiennes,
  • la présence de multiples nodules,
  • un déficit ou un excès d’iode dans l’alimentation,
  • le sexe (les femmes sont plus touchées que les hommes),
  • certains troubles hormonaux, etc.

Ces facteurs ne provoquent pas nécessairement un cancer, mais ils augmentent la probabilité. Restez donc vigilant.

Quel traitement pour le cancer de la thyroïde ?

Quel traitement pour le cancer de la thyroïde ?

Le traitement dépend du type de cancer thyroïdien (papillaire, folliculaire, médullaire ou anaplasique), de son stade et de la propagation des cellules. Dans la majorité des cas, l’ablation partielle ou totale de l’organe est nécessaire.

Après l’intervention, un traitement à base d’hormones thyroïdiennes est souvent prescrit pour compenser l’absence de la glande et éviter la récidive. Dans certains cas, une cure d’iode radioactif est recommandée pour détruire les cellules résiduelles.

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