La maladie de Lyme est véhiculée par la piqûre de tique, en particulier celle du genre Ixodes. Elle se soigne bien lorsqu’elle est détectée à un stade précoce. Cependant, si elle n’est pas vite traitée, elle peut évoluer vers des formes tardives, plus difficiles à diagnostiquer et à traiter. Il faut dire que beaucoup de patients ignorent qu’une simple morsure de tique peut provoquer des troubles graves, des douleurs chroniques et diverses manifestations cliniques. Gros plan sur les symptômes tardifs de la borréliose de Lyme, ses traitements et l’importance d’un diagnostic rapide.
Comment se transmet la maladie et quelles sont ses phases ?
Elle est causée par une bactérie nommée Borrelia burgdorferi, transmise par la tique Ixodes. On distingue trois phases de la maladie : précoce localisée, précoce disséminée et tardive. Dans ses premières formes, elle se manifeste souvent par un érythème migrant. Il s’agit d’une lésion cutanée rouge qui s’étend progressivement autour de la piqûre.
À ce stade, une prise en charge rapide, notamment avec de la doxycycline, limite les complications. Mais en l’absence de traitement, la bactérie Borrelia peut se propager dans l’organisme et impacter l’état de santé des personnes atteintes.
Les symptômes tardifs
Des mois, voire des années après la morsure, des symptômes peuvent apparaître. Ces manifestations tardives concernent surtout les adultes, mais peuvent aussi toucher l’enfant. Elles sont souvent migrantes, c’est-à-dire qu’elles changent de localisation et de nature. Parmi les troubles les plus fréquents, vous avez :
- des douleurs articulaires,
- des problèmes neurologiques,
- une fatigue chronique,
- des affections cutanées,
- des atteintes cardiaques, etc.
Les douleurs articulaires sont semblables à de l’arthrite et touchent souvent les genoux. En ce qui concerne les troubles neurologiques, ils se manifestent sous la forme de fourmillements, d’une perte de mémoire, de maux de tête, de paralysies faciales ou de problèmes de concentration. Vous avez aussi une fatigue chronique persistante et handicapante au quotidien, des affections cutanées et des atteintes cardiaques comme des palpitations, des troubles du rythme, des inflammations, etc.
Ces symptômes sont parfois confondus avec d’autres pathologies et rendent le diagnostic plus complexe. C’est pour cette raison que la maladie doit être considérée comme un risque réel pour la santé publique.
Comment se fait le diagnostic à un stade tardif ?
Le diagnostic repose sur un faisceau d’indices comme la fréquentation de zones à risque (forêts, jardins), la présence de symptômes migrants et les résultats d’analyses sanguines. Des tests sérologiques détectent les anticorps dirigés contre la bactérie Borrelia, mais ils peuvent varier selon la phase de la maladie. Chez ceux qui ont des formes chroniques, les résultats cliniques doivent aussi orienter les soins.
Les traitements disponibles pour les formes tardives
Le traitement repose principalement sur des antibiotiques, souvent administrés sur une plus longue durée qu’au stade précoce. La doxycycline, l’amoxicilline ou la ceftriaxone sont les plus couramment prescrites, selon la forme de la maladie.
Pour les atteintes neurologiques ou articulaires, une hospitalisation peut être nécessaire pour administrer des antibiotiques par voie intraveineuse. Il vous faut aussi un accompagnement médical régulier pour adapter les soins aux manifestations persistantes telles que les douleurs, la fatigue ou les troubles cognitifs. Certaines formes chroniques demandent également un suivi pluridisciplinaire (neurologue, rhumatologue, infectiologue), notamment pour éviter des séquelles durables.
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Laetitia Moreau est spécialisée en lifestyle et bien-être. Curieuse et passionnée, elle écrit sur des sujets qui allient équilibre de vie, santé mentale et astuces pratiques.
